La richesse de l’être que nous sommes gît dans l’éphémère où le regard se pose. Ne dites rien. Abandonnez-vous au silence. À l’écoute. À l’absence de sens, de raison. À cette façon habitée et délicate de poser votre regard. Aller puiser votre regard dans la force de l’amour, au cœur même du cœur.

Regardez ce monde qui vous entoure, cette réalité subtile, ces formes, ces courbes, ces couleurs de l’âme et ce souffle de vie, depuis cet espace où tout fait silence à l’intérieur de vous, dans cet espace sacré, au centre de votre être.

Descendez-y, trouvez un peu de confort pour y rester encore. Puis regardez depuis ce centre, regardez le monde extérieur ainsi, comme il tourne tout autour de vous. Comme si vous le découvriez avec les yeux du cœur, avec un supplément de lumière. Et observez petit à petit s’y réfléchir la beauté de votre être dans la symétrie parfaite des mondes.

Si vous fermez les yeux et que les yeux fermés vous plongez littéralement dans cet espace du centre, au cœur de votre cœur, sûrement et doucement, comme pour vous y ressourcer dans une respiration à la fois calme et profonde. Et si vous en revenez sans effort avec cette sensation que tout ce que vous voyez à l’extérieur vous ramène à chaque tentative à cet espace intérieur où cohabitent à la fois puissance infinie et délicatesse absolue alors vous habitez le cœur, vous le respirez et il crée ce que vous voyez à la mesure de ce que vous ressentez.

La magie du silence est à ce point troublante qu’elle vous dévoile sans lutter les secrets  les plus subtils de votre âme, au rythme de vos battements de cœur.

Essayez et laissez-vous surprendre.